Saviez-vous qu’au Canada, la sorcellerie était une pratique interdite jusqu’au 13 décembre 2018. En effet selon l’article 365 du Code criminel était coupable d’une infraction quiconque frauduleusement « affecte d’exercer ou d’employer quelque magie, sorcellerie, enchantement ou conjuration; entreprend, moyennant contrepartie, de dire la bonne aventure; affecte par son habileté dans quelque science occulte ou magique, ou par ses connaissances d’une telle science, de pouvoir découvrir où et comment peut être retrouvée une chose supposée avoir été volée ou perdue. »
La pratique de la magie et de la sorcellerie n’était pas illégale autant qu’elle était réelle, mais le fait de frauder les gens en faisant semblant d’employer de la magie, de la sorcellerie, des enchantements ou des conjurations, l’était. Historiquement, l’article 365 du Code criminel a été peu utilisé, car il est bien difficile de prouver hors de toute doute raisonnable que l’accusé n’a pas réellement de pouvoir magique.
Au Canada, l’Ontarienne Tiffany Butch fut la dernière personne à avoir été accusée d’avoir prétendu pratiquer la sorcellerie, le 11 décembre 2018, deux jours seulement avant la sanction royale abrogeant l’article 365 du Code criminel.
Au Québec, en 2014, Yacouba Fofana un montréalais, originaire de la Guinée établi à Québec a plaidé coupable à la pratique frauduleuse de la magie et de la sorcellerie. Il fut condamné à 6 mois moins 1 jours de détention. Il fut aussi la dernière personne accusée de sorcellerie au Québec.
Ils sont ce que nous appelons des charlatans. D'autre part, il existe un problème beaucoup plus puissant et dangereux. Ceux qui pratiquent la magie noire. J'y crois à mille pour cent parce que j'en ai fait moi-même l'expérience. C'est difficile de donner des preuves puisque c'est du paranormal et seuls ceux qui y sont touché qui le savent mais ne peuvent rien prouver.